L’histoire d’une équipe de soldats américains bloqués sur une autre planète, après la découverte d’un bout de métal rond qui permet de se transporter à l’autre bout de la galaxie, et qui se retrouvent à se battre contre un extra-terrestre qui se fait passer pour un dieu.
En soit même le film n’a rien d’exceptionnel et ne marque pas les esprits. Il est cliché, les gentils soldats américains qui vont sauver les autochtones d’un grand méchant en plein désert, la guerre du golfe dans les étoiles en somme. Les personnages sont vu et revu, le gentil geek naïf (bon c’est James Spader donc ça passe quand même) et le soldat endurci qui essai de survivre à la mort de son fils. Cependant le film contient quelques bonnes idées. J’aime bien l’imagerie égyptienne qui change assez de l’image habituelle des envahisseurs. Mais le vrai truc du film, je trouve, c’est la langue. Les personnages débarquent sur une autres planète avec des humains enlevés sur terre il y a 5000 ans du coup forcément personne ne parle anglais et l’archéologue passe la moitié du film à essayer de comprendre. Pendant ce temps rien n’est sous-titré, rien n’est expliqué et le spectateur est aussi perdu que cette troupe de soldats à l’autre bout de la galaxie. Et je dois avouer que pour un Roland Emmerich à la subtilité d’un Godzilla sous extasie devant traversé Tokyo c’est plus tôt pas mal rafraichissant.