Stargrove et Danja, agents exécutifs (1986) est un improbable nanar que les acteurs souhaiteraient voir tomber dans l’oubli (enfin… on l’espère pour eux !). On y fait la connaissance de Velvet Von Ragner, un chef psychopathe qui a la particularité d’être un transsexuel (ou un hermaphrodite à vous de voir) accompagné de sa horde de punks, il souhaite contaminer les réserves en eau de Los Angeles par des déchets radioactifs et ce, grâce à une disquette (le film date des années 80, je tiens à le préciser). Au même moment, Drew Stargrove, un agent secret est tué en mission, son fiston bien décidé a élucider le mystère va devoir faire face à Velvet Von Ragner et déjouer ses plans.
"Never too young to die" est son titre d’origine (et on le préfère amplement), à la réalisation on retrouve Gil Bettman, peu prolifique depuis les années 80, mais on lui doit tout de même quelques épisodes de diverses séries télévisées très connues telles que "L'homme qui tombe à pic" ou encore "K 2000". Si le scénario n’a absolument rien d’attirant, il faut bien reconnaître qu’à la distribution, on se retrouve devant un panel d’acteurs qui auront marqué les années 80 (et c’est d’ailleurs notre seule et unique motivation pour découvrir ce nanar), à savoir le jeune John Stamos, tout juste âgé de 23 ans (rendu célèbre grâce à son rôle de l’oncle Jesse dans la série télévisée La Fête à la maison - 1987/1995), George Lazenby (acteur éphémère d'un seul James Bond), Robert Englund (interprète du célèbre Freddy Krueger), Branscombe Richmond (l’Indien de la série télévisée Le Rebelle - 1992/1997), sans oublier l’élément principal de ce nanar, Gene Simmons (bassiste & chanteur du célèbre groupe "Kiss") qui se voit confier le rôle du machiavélique Velvet Von Ragner, qui n’aura d’yeux que pour sa disquette.
Au final, si le film n’excède pas les 90 minutes, on leur en sera reconnaissant, car ici on aura atteint le summum du kitch, avec son univers rétro-futuriste très Mad Max, des costumes et coupes de cheveux très "eighties" (mention spéciale à Peter Kwong qui interprète le meilleur ami de Lance Stargrove. Stéréotypé de telle façon à ce que l’on comprenne bien que le sidekick chinois (geek bien évidemment) est un féru d'informatique et de science).
A noter enfin, l’énormissime scène de drague en plein milieu du film, entre Vanity qui en fait des tonnes en biniki et John Stamos qui reste de marbre, enchaînant tant bien que mal (mais fou-rires assurés) une bouteille de Perrier et une pomme tout en se retenant de ne pas se jeter sur elle, alors que cette dernière se démène pour lui en faire voir de toutes les couleurs.


(critique rédigée en 2012)


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger

RENGER
1
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Nanarland : «le meilleur» ㋡ du pire ☹ des nanars

Créée

le 20 mars 2012

Critique lue 581 fois

4 j'aime

RENGER

Écrit par

Critique lue 581 fois

4

D'autres avis sur Stargrove et Danja, agents exécutifs

Stargrove et Danja, agents exécutifs
i-caze
4

VHS à voir ou pas ?

Never Too Young to Die (1986)Le pitch : Des agents très spéciaux, un drag queen très méchant, des terroristes punks (façon Ken le survivant), une petite scène érotique, des gadgets pitoyables, des...

le 18 janv. 2018

Du même critique

Mad God
RENGER
8

30ans de tournage devant lesquels on hallucine bouche-bée devant le résultat.

Second long métrage pour le magicien des effets-spéciaux, après avoir apposé sa patte et sa légende sur bon nombre de films culte ou qui ont marqués toute une génération (La guerre des étoiles -...

le 21 juin 2022

35 j'aime

Monty Python - Sacré Graal !
RENGER
2

Armez vous de patience, c'est ce que vous avez de mieux à faire.

Premier long-métrage pour l'équipe des Monty Python où ils réalisent avec Monty Python, sacré Graal (1975) une comédie lourde, exaspérante et extrêmement vide. Certains gags sont beaucoup trop...

le 5 mai 2011

27 j'aime

17

Ready Player One
RENGER
2

Grosse désillusion, de la SF chiante à mourir

Une belle grosse désillusion le dernier Spielberg. Moi qui l'attendais avec une certaine impatience. Son grand retour à la SF, à grands renforts de coups marketings, je suis tombé dans le panneau et...

le 20 mars 2018

21 j'aime

24