Starship Troopers par Rhak

Durant le 24ème siècle une guerre fait rage aux confins de l'univers, entre l'humanité et une espèce méconnue nommée " Arachnide ". Dès le plus jeune âge, tout être humain est formaté pour servir comme il se doit ; selon ses talents il sera définit à une fonction et si l'endoctrinement réussit, celui-ci se verra octroyer des droits et un statut social lui permettant de voter par exemple... L'histoire suit plusieurs jeunes diplômés jusqu'à leurs ascensions dont le personnage principal : Johnny Rico (fallait oser) qui rejoindra l'infanterie mobile pendant cette confrontation.

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Sous ces allures de film d'action aux apparences teen movie, Paul nous sert là un de ses classiques, reprenant l'idée des flash infos virulents, l'accès facile aux armes, la manipulation par l'information, en bref une énième critique des Etats Unis (sauf pour le dernier point qui est coutumier partout dans le monde), comme l'avait fait Verhoeven 11 ans plus tôt dans Robocop.

Acteurs, actrices; tous sont la représentation parfaite du personnage caricatural qu'ils incarnent : le beau gosse et sa copine, le cerveau, le comique, l'instructeur sévère mais juste... joué d'ailleurs par un très bon Michael Ironside comme d'habitude, un second couteau qu'on oublie pas. Dean Norris qui fait là quelques brèves apparitions et un jeune Barney Stinson en génie militaire... j'aime les seconds rôles... et dans ce film comme les premiers, ils sont bons et vraiment bien choisis, en symbiose avec leurs stéréotypes. Je n'ai personnellement aucune empathie envers eux mais je prend un réel plaisir à les suivre.
La réalisation globale est excellente et les effet spéciaux même si ils ont parfois un peu vieilli, restent réussis surtout lors des batailles. Les courts passages du Federal Network nous plongent directement dans l'ambiance, imposant sans aucune finesse la satire qu'est Starship Troopers. Polo s'est fait plaisir et nous propose là un bestiaire, un univers vraiment originale et prenant même si au combien classique... vous l'a sentez ma grosse contradiction?
La musique de Basil Poledouris (décidément je t'aime toi) est tout bonnement magnifique : les passages lors de la guerre de Klendathu tellement militaires, tellement tragiques, tellement Epiques... le thème principal compte parmi mes préférés, sublimant le film et lui donnant rien qu'avec ça une réelle identité, surtout quand on connait sa " suite " (avec des grosses guillemets).

Au final tout ça se déroule de façon très idyllique malgré la violence omniprésente : haha je dirige un vaisseau je fais nimps, je croise un astéroïde et je tue 5000 personnes hihi *tout le monde rit limite à la fin de la scène*. Avec même des moments " comiques "... je pense à la copine du héros qui se prend un tir de plein fouet dans le cockpit alors qu'elle contrôle un leader ship et qui s'en sort quelques scènes plus tard avec une petite cicatrice au sourcil droit... que dire. J'aime ce film : violent, gore, jouissif... j'adore, que ce soit dans le fond ou dans la forme.