La vie de Steve Jobs ? Je m'en fiche. Ce qui m'a donné envie de voir ce film, c'est son casting et le fait que Danny Boyle soit à la réalisation.
Le concept a de quoi intriguer : trois événements, trois parties, trois étapes importantes dans la vie de Jobs. La manière de filmer change selon l'événement, on passe d'une image très granuleuse de 16 mm à une image de pellicule 35 mm et enfin à une partie en numérique, qui je trouve correspond le mieux à l'idée que je me fais du cinéma de Danny Boyle.
Les thématiques restent les mêmes : un nouveau produit beaucoup trop cher pour ce que c'est à présenter, des engueulades avec ses collaborateurs et surtout, en filigrane du film, le sujet de sa fille.
J'imagine que c'est pas mal romancé, mais c'est selon moi assez bien traité. Jobs est un salaud et on le ressent bien. Je n'ai ni senti le côté visionnaire ni génial du mec avec ce film, et ce n'est pas plus mal. Il y a des flashbacks imbriqués dans les différentes parties, ce qui est assez original, mais ce film ne brille pas par sa mise en scène. C'est une succession de dialogues qui vont en dire beaucoup sur les personnages et c'est à peu près tout. Le film bénéficie d'une jolie construction mais ne marquera pas le public, ce qui n'est pas grave. Tous les films n'ont pas vocation à être des chefs-d’œuvre.