Stoker marque la première incursion de Park Chan-wook (Old boy) à Hollywood. On y retrouve son style visuel, superbe, ainsi que son goût pour les contes pervers à tendance incestueuse et l'ultra violence hyper esthétisée.
Pour autant, j'ai trouvé que quelque chose ne fonctionnait pas dans ce thriller psychologico-horrifique qui flirte avec le fantastique. Sans doute cela vient-il du scénario (signé Wentworth Miller, le héros de Prison Break), qui aurait pu faire l'objet d'un téléfilm assez risible si un grand réalisateur ne l'avait pas pris en main, réalisateur qui du coup surjoue en permanence les atmosphères, cadrages, lumières et symboles inquiétants et ambigus pour donner une couleur hitchcockienne à ce récit improbable sur le papier.
Bof.