Depuis Gran Torino, Clint Eastwood a clairement perdu de sa fraîcheur, et on ne le blâmera pas de sortir un film comme Sully à 86 ans. Soit un divertissement de qualité qui doit surtout à l’intelligence de sa mise en scène et de son montage, qui passe par la diversité des points de vue, au sens littéral et figuré du terme. Eastwood se montre, dans ce contexte pépère, paradoxalement plus à l’aise dans les scènes « catastrophe » que dans l’intimité de ses personnages, plutôt simplistes. Paradoxalement ? Pas si sûr. A bien y regarder, les scène d’action étaient déjà celles qui donnaient tout le sel de ses deux meilleures récentes sorties, soit Au-delà (le tsunami) et American Sniper (le final). A quand Papy Eastwood à la tête d’un actioner ?

Francois-Corda
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de 2016

Créée

le 15 sept. 2018

Critique lue 113 fois

François Corda

Écrit par

Critique lue 113 fois

D'autres avis sur Sully

Sully
Behind_the_Mask
8

When Heroes Go Down ♫

Le projet Sully pouvait être une nouvelle occasion de célébrer le all american hero, le type normal soudain pris dans une situation extraordinaire, devenant infaillible et porté au rang d'icône...

le 30 nov. 2016

63 j'aime

15

Sully
guyness
5

L'avion, la vie, et un long fleuve tranquille

La notion aux contours les plus flous et à la géométrie la plus variable est sans doute celle du con. On pourrait se contenter, pour donner une idée de la complexité du concept, de reprendre le...

le 8 janv. 2017

52 j'aime

19

Sully
SanFelice
6

Preux homme

Alors, le petit Clint, on l'attend au tournant, une fois de plus. On le connaît, le gaillard. Ça fait 45 ans qu'il nous bassine avec ses histoires de héros, et au moins 20 ans qu'il nous dit, par...

le 7 déc. 2016

43 j'aime

14

Du même critique

Les Chambres rouges
Francois-Corda
4

Les siestes blanches

La salle de procès qui introduit Les Chambres rouges est d'un blanc immaculé et incarne aussi bien l'inoffensivité de son propos que le vide existentiel qui traverse son héroïne Kelly-Anne. On ne...

le 24 janv. 2024

4 j'aime

1

The Telemarketers
Francois-Corda
8

My name is Patrick J. Pespas

Les frères Safdie, producteurs de The Telemarketers, ont trouvé dans Patrick J. Pespas l'alter ego parfait de leurs personnages aussi décalés qu'attachants créés dans leurs longs métrages de fiction...

le 3 nov. 2023

4 j'aime

Rire une dernière fois avant la fin du monde…
Francois-Corda
8

Critique de Rire une dernière fois avant la fin du monde… par François Corda

Didier Super se repaît de la lie de l’humanité, c’est son fonds de commerce. Qu’il soit parvenu à élever ce concentré de bêtise crasse au rang d’art (cf. ses albums Vaut mieux en rire que s’en foutre...

le 17 juin 2020

4 j'aime

2