Anticipation sympathique.
Mêlant fidèlement la modernité et la tradition propre à l'archipel japonais, Summer Wars et un film d'animation fort sympathique.
Visuellement c'est assez inégal, les décors sont magnifiques, l'alliance dessin/synthèse est réussie, mais l'animation et le design des personnages "humains" laissent un peu à désirer.
Au départ j'ai eu un peu peur de me retrouver devant un énième anime teinté comédie romantique pour ado entre un jeune gaillard scientifique et "la plus belle fille du lycée", mais il n'en est rien car finalement, c'est une sorte d'anticipation pertinente sur ce à quoi pourrait ressembler internet à l'avenir.
En effet le monde entier est relié à un univers parallèle virtuel du nom de OZ, que ce soit le monde politique ou les relations sociales classiques, et on peut y accéder sans soucis grâce à n'importe quel matos (ordinateur, console de jeu, téléphone portable..).
Ainsi chaque personne peut y avoir son propre avatar personnalisé et qui n'a évidemment rien à voir avec la réalité, une sorte de clin d'œil aux jeux en ligne de type MMO ou à certains réseaux sociaux axés jeu de rôle.
Les gens peuvent accéder à tout et n'importe quoi, et agir sur leur propre monde par ce réseau virtuel.
Malheureusement un virus personnifié par un personnage délirant nommé "Love Machine", va tout chambouler sur OZ, et donc indirectement mettre le boxon dans le monde "réel".
C'est ainsi que notre ado scientifique ainsi que tous les autres personnages vont s'allier pour trouver une solution au problème.
Réflexion intéressante sur les risques qui peuvent s'avérer être chaotiques voire mortels si l'instauration d'un tel réseau prenait place.
De plus, on y voit que grâce aux relations "réelles" voire ancestrales, on peut arriver à solutionner beaucoup de problèmes, même les plus graves (la grand mère, fille d'une grande lignée de guerriers, et son carnet de relation immense).
Bref, une belle aventure bon enfant mêlant virtuel et réalité qui n'est pas dénuée de morale, que ce soit sur les valeurs humaines et familiales et sur la course à la technologie qui a tendance à nous déconnecter peu à peu de notre univers physique.