A l'heure où un nouveau film Supergirl est prévu, qu'il existe une série TV éponyme, j'ai voulu découvrir cette première version, signée Jeannot Szwarc, en ayant en tête les multiples quolibets à son encontre...
Franchement, ça n'est pas un bon film, mais pas de quoi le qualifier de nanar ou navet non plus.


Il se base sur la même chronologie que Superman, de Richard Donner, et montre une cité kryptonienne qui a survécu dans une autre dimension, et une jeune femme doit aller rechercher sur Terre la source d'énergie de cette cité qu'elle a laissé malencontreusement tomber. Et que la grande méchante, jouée par Faye Dunaway, récupère.... pour séduire un jeune homme qui lui plait !


On va commencer par parler des points positifs, avec tout d'abord cette jeune Helen Slater, dont ce fut le premier rôle au cinéma, qui est plutôt convaincante en Supergirl et qui se transforme sur Terre en une étudiante nommée Linda Lee. Elle n'en fait pas trop dans son jeu, au contraire de la grande méchante que joue Faye Dunaway, mais qui elle cabotine à mort dans le genre méchant de comics.
Mais j'aime bien cette outrance dans ce jeu en tant que méchante, on dirait presque la Cruella des 101 Dalmatiens.
Quant à la musique, pas de John Williams, mais tout de même Jerry Goldsmith, dont il a signé une bonne composition, qui ne tend à s'attacher ce qu'a fait son prédécesseur.
Ce qui est amusant, c'est que Christopher Reeve n'apparait pas dans le film, mais Superman est souvent présent, soit parce qu'il est présenté comme le cousin de Supergirl, ou que sa meilleure copine étudiante, est, comme par hasard, la petite soeur d'une certaine Loïs Lane !
Pour les techniques de vol, la méthode des transparences est utilisé comme dans Superman, et si ça se voit souvent, car l'image est d'une définition moindre, ça reste convaincant.


Mais bon, tout cela ne fait pas une réussite, car on sent très bien qu'il a été pensé pour un public un peu plus jeune, avec très peu de violence, de l'humour, et une histoire au fond très cucul, où le but ultime de la méchante, qui fait un peu penser à du Lex Luthor, est d'avoir un petit copain !
Ce qui fait qu'on n'a pas ce degré de féérie qui touche tant dans le film de Richard Donner, et que ça reste gentillet. On sent que Jeannot Swzarc (qui a pourtant signé le très beau Quelque part dans le temps... avec Christopher Reeve) n'est ici qu'un simple exécutant qui doit singer le plus possible ce qu'a fait Donner, point à la ligne. Je n'oublie pas PeterO'Toole, qui est en quelque sorte le mentor de Supergirl, est qui est mauvais à un point ...sans doute alcoolisé.
Je ne connais pas assez l'univers de Superman pour savoir l'importance de Supergirl, mais il est clair que celui-ci n'est pas resté dans les annales, vu son échec public.

Boubakar
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le 9 août 2018

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Boubakar

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