The secret behind the Iris ...

Suspiria est le deuxième film d’Argento que je viens de finir (après Ténèbres). Une chose est sûre : Argento maitrise parfaitement son atmosphère typiquement angoissant (la scène dans les bois, dans les couloirs etc..) ainsi que les angles de sa caméra (l’angle du fameux verre de vin par exemple). Le scénario est un peu faible ainsi que la performance des acteurs qui est moyenne (ça reste mon avis) mais c’est grâce à l’ingéniosité d’Argento que ce film a pu se hausser parmi les meilleurs films fantastiques/horreur jusqu’à présent … un pur cauchemar éveillé ! Une Alice (Suzy) au pays des sorcières (clin d’œil à la petite porte) !

Quelle alchimie magnifiquement glauque : les couleurs (les lumières rouges et bleues sur des visages épeurés y compris celui de Suzy), les cris stridents, les décors très baroques (fabuleux avec beaucoup de symboles et de détails), les plans séquences toujours au top, une vision scotopique qui coupe le souffle (quelle angoisse !) et bien sûr la bande de son signée Goblin toujours là pour remplir son rôle avec finition pour perfectionner ce chef d’œuvre.

Et pour finaliser, toutes les scènes de crimes d’Argento (si on combine Ténèbres et Suspiria pour le moment) sont parfaitement sanguinaires et distinctes ce qui les rend (franchement) très difficilement oubliables.