Pica… chu(t)
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Un beau film, une jolie fille, cette belle maison, ce luxe, mais aussi une curieuse obsession, elle est timbrée où quoi, sa vie semblait pourtant si heureuse, un bien être économique, un mariage d'aspect brillant, une vie de rêve, néanmoins elle fait ça, on comprend donc très vite qu'elle possede tous, sauf l'essentiel, ÉXISTER, se sentiment étrange d'être transparente, même lorsqu'elle est présente, un trouble psychologique dont elle est victime, plus complexe qu'il n'y parait, et qui se situe aussi dans son histoire personnelle.
Malgré tous, elle reste consciente de n'être qu'un beau trophée, à qui l'on demande de faire bonne figure, toujours briller, jamais parler, à peine respirer, toujours bien ranger, pour un mari, sa famille de la haute bourgeoisie, égoiste, arrogant, alors elle réalise qu'elle devient sa propriété, l'empreinte de son éclat sur sa peau, un sourir qui ne lui appartient plus, invisible mais courageuse, la sensation de perdre le contrôle, et de n'être qu'un corps qu'on voudrait enfermé au milieu de ses couleurs éclatantes, qu'elle croyait construire pour oublier les souvenirs d'une vie, d'une âme en souffrance, qu'elle veut maintenant fuir, comme le caprice d'un enfant, devenu lasse de sa prison dorée, ou peut-être par peur d'y voir 1 jour ses yeux noircir à l'arrivée d'une existance quelle redoute.
Créée
le 20 déc. 2020
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