Troisième film de la soirée, Tales of Halloween fait partie de ce sous-genre casse-gueule qu’est le film à sketchs, et s’offre pléthore de réalisateurs de renoms, en passant par Neil Marshall (Dog Soldiers, The Descent) et Lucky McKee (The Woman, All Cheerleaders Die) ou encore Darren Lynn Bousman (Saw II, III, IV), et comme tout film à sketch qui se respecte, celui-ci ne dérogeant pas à la règle, c’est n’est pas une réussite. Les segments sont très inégaux et ont peine à surprendre. Mon professionnalisme oblige, j’ai pris des notes sur chacun des onze segments qui composent le long-métrage, mais je me suis fait agresser par des voyous en patins à roulettes qui écoutaient la BO de Footloose. Je vais bien, ne vous inquiétez pas, mais ces jeunes délinquants m’ont bien sur pris mon carnet de notes, et je me retrouve comme un enfant sans orange à Noël. Bref, le film manque un tant soi peu de noirceur, et d’histoires vraiment originales. Je ne retiens que le premier segment de “je sais plus qui” et un au milieu du film de “comment il s’appelle déjà”. Bon… je vais arrêter de broder autour du long-métrage, ça ne fera rien avancer du tout, et ne vous donnera sûrement pas envie de le voir. Je crois qu’il est grand temps d’aller se coucher vu que ma mémoire n’imprime plus rien, et comme j’ai déjà vu Wyrmwood, le dernier film, je ne vais pas forcer. D’ailleurs, je ne m’en souviens plus trop non plus…
Tiré du journal de l'Étrange Festival 2015 de Paris : lire l'article entier sur mon blog...