Tarzan aimarre.

S'il y a bien une chose que je peux accorder à cette 438e version du roi de la jungle, c'est justement de vouloir neutraliser le plus possible tout ce à quoi on s'attend quand on parle de Tarzan.
Ici, pas d'histoire pour expliquer son arrivée bébé dans la jungle, ni sur sa rencontre avec Jane, ni sa relation avec les autres animaux, sauf par bribes, le film démarre alors que Tarzan est redevenu Lord Greystoke, comme si on prenait la suite du film d'Hugh Hudson, avec Christophe Lambert.
Il est chargé d'aller au Congo en raison de son passé de Tarzan afin de faciliter le commerce dans ce pays. Mais, attention, s'y trouve aussi un méchant qui veut récupérer les diamants !!

Je ne vois pas vraiment à quoi sert le film en fait, car c'est un festival de CGI qui ne font donc pas illusion, car on sait que 90% de ce qu'on voit est faux. Y compris une chose qui peut paraitre amusante, mais qui est ridicule au fond. Tarzan est un personnage en soi qui a des capacités surhumaines du fait de sa vie dans la jungle ; il peut donc grimper aux lianes, sauter d'une falaise sans se faire mal.... mais les autres personnes qui l'accompagnent, ainsi que Samuel L.Jackson, jouant l'accompagnateur de Greystoke, font exactement la même chose, mais quel est alors l'intérêt de Tarzan ?

Du coup, il n'y a pas grand chose pour se raccrocher aux branches, le regard bovin d'Alexander Skarsgård (qui a pris du muscle), la beauté de Margot Robbie qui n'est pas une simple utilité, la paresse du jeu de Christoph Waltz qui joue le méchant....mais tout ça n'en fait pas un bon film, pas foncièrement nul, c'est juste qu'il ne sert à rien, et ne fait pas regretter une seconde les films avec Weissmuller qui avaient pour eux le rêve, l'innocence. Là, rien.