Alerte générale ! Taxi passe la seconde avec deux fois plus d’action, de voitures et d’humour pour notre bon plaisir. Ce deuxième opus mieux rythmé dû à l’absence certaine du cinéaste Gérard Pirès remplacé par un autre Gérard, le réalisateur Gérard Krawczyk (Je hais les acteurs, L'Auberge rouge) mais toujours sous l'œil directeur du nabab du cinéma français Luc Besson (Le Grand Bleu, Valérian et la Cité des mille planètes) à l'écriture et à la production via sa société de production Leeloo Productions renommer ensuite sous le nom d'EuropaCorp.
Le ministre de la défense japonais vient en France pour tester le savoir-faire français en matière de lutte antiterroriste et signer le contrat du siècle avec l’État français. Il est enlevé par un gang de Yakusas. Daniel et Emilien vont être malgré eux embarqués dans de nouvelles aventures pour retrouver cet invité de marque…
Au casting, on reprend les mêmes et on recommence, Samy Naceri (Raï, Des poupées et des anges), Frédéric Diefenthal (Six-Pack, Pauvre Richard), Emma Sjöberg (Simon Sez : Sauvetage explosif), Marion Cotillard (Furia, Rock'n Roll), Bernard Farcy (Les Trois Frères, La Folle Histoire de Max et Léon), Édouard Montouté (La Sirène rouge, Stars 80, la suite), Sébastien Thiéry (Les Insaisissables, Momo), ce joint à eux dans ce nouveau chapitre Jean-Christophe Bouvet (Sous le soleil de Satan, Que le diable nous emporte) et Frédérique Tirmont (Clara et les Chics Types, Premiers Crus), sans oublier dans de petites apparitions Michel Muller, Jean-Louis Schlesser, Henri Magne, Cyril Raffaëlli, Shirley Bousquet, Philippe du Janerand et Maïdi Roth.
CON NICHON AAH !
Lily s'est enfin décidée à présenter Daniel à sa famille et notamment à son père, le général Bertineau. Hélas, une femme a l'idée saugrenue d'accoucher dans le taxi de Daniel, ce qui met le jeune homme en retard et Lily en colère. Daniel parvient toutefois à conquérir son quasi beau-père en le conduisant le plus rapidement possible à l'aéroport, où l'attend un ministre japonais. Ebloui par sa virtuosité au volant, le général le charge de piloter l'hôte nippon dans un prototype de démonstration. Peu après, le ministre est enlevé par des yakuzas, au nez et à la barbe de la police. La belle Petra, qui vient tout juste de déclarer sa flamme à Emilien, est elle aussi kidnappée. Bertineau, Daniel et Emilien se lancent sur les traces des gangsters...
Ninja.
Niak.
Plus fort, plus vite, plus drôle. Fort de 10,3 millions d’entrées salles, ce deuxième Taxi est une suite aussi spectaculaire que le premier volet. Les voitures y sont toujours aussi belles et les courses poursuites signé par le maitre Rémy Julienne sont toujours aussi énormes. Cette fois-ci ce sont des yakusas japonais qui sèment le trouble dans les rues de la cité phocéenne. Pourtant je ne suis pas fan des acteurs principaux ; le duo de chocs Naceri/Diefenthal, mais plutôt de l'ambiance du film, les seconds rôles et bien sûr le duo de charme Sjöberg/Cotillard. Taxi est de retour avec son humour de beauf et ses blagues racistes avec notamment mon acteur préféré de la franchise, Bernard Farcy à son meilleur et sans oublier le nouveau personnage de beau-père militaire amusant interprété par Jean-Christophe Bouvet. Ce second blockbuster à la française au demeurant fort bien fait, dégage une bonne humeur bien communicative avec des interprètes qui s'en donnent à cœur joie, la mise en scène est astucieusement relayée par la bonne musique du collectif One Shot.
Au ben ça alors, un piège !