“Trois histoires. Trois âges. Trois hommes. Le grand-père, le père et le fils. L'un est un officier, l'autre un sportif de premier plan et le dernier un maître dans l'art de la taxidermie (empaillage). L'un court après le sexe, l'autre après le succès et le troisième après l'immortalité...” Voici un synopsis qui résume parfaitement le découpage du film. Trois histoire décrivant toute un vice.
Fresque magnifique dans la forme et pourtant horrible dans le fond, ce film est une belle démonstration de cinéma. Montrant trois histoire sortis de nul part, trois scénario incroyable, il nous montre ici une tranche de vie. Encore une fois, le réalisateur Palfi György nous propose un film magnifique avec notamment des transition novatrice et tellement bien trouvé. Quelle scène, mais quelles beauté ! Cette scène de la baignoire: la caméra tourne autour d’une baignoire suivant un axe incroyable, montrant ainsi toute une histoire; à voir absolument !!
Il atteint ici la perfection qui lui tendait la main avec Hic. Le spectateur va de claque en claque. Tout y est magnifique, les images, le son qui les accompagne, les transitions, les acteurs, bref l’ambiance générale est parfaite. Certes, certains rechignerons devant les vices évoqués lors de nombreuses scène, mais Taxidermie c’est un bout de vie comme sait si bien les décrire Palfi György, avec ses beautés et ses noirceurs. Décrivant ainsi une réalité sans honte, il prend cependant le risque de choquer. Mais quel grand film n’a pas du choquer avant d’acquérir l’admiration. Taxidermie fait partie de ces films (tout comme ShortBus) où les “vices” sont mis en beauté, devenant ainsi sublime.
Bon faut tout de même signaler que c’est quand même montré de manière extrêmement cru, pouvant ainsi choquer les plus jeunes. Mais comment montré le sexe sans le filmer ? Comment montré la folie sans la décrire précisément ?
Taxidermie restera graver dans vos mémoires de part le choc visuel et sensoriel qu’il vous produira mais également de part sa cruauté si froidement exposée. Impossible donc de rester de marbre, certains en sortiront écœurés, les autres, quant à eux crieront au chef-d’œuvre.