Téhéran Tabou, c’est le portrait au vitriol d’une société que semble vomir son réalisateur. Ce dégoût prend ici des atours pourtant extrêmement gracieux :la rotoscopie et la colorisation, superbes, sont les contrastes nécessaires à cette vision extrêmement noire d’une humanité perdue entre misère sociale et sexuelle. On est loin de la vision, certes sans doute aussi réelle, mais plus modérée, d’un Asghar Farhadi.
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le 4 janv. 2019

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François Corda

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