Le conflit Israélo Palestinien c’est un conflit qu’on a beaucoup entendu parler quand on suit les infos. Tel Aviv on Fire c’était un film qui m’intéressait beaucoup sur toute une intrigue qui pouvait rendre le film bien drôle tout en évoquant un sujet sérieux qui est ce conflit.
Les feux de l’amour
Tel Aviv on Fire dans le film, c’est le nom de la série arabe à succès, on va suivre Salam, un palestinien qui vit à Jérusalem. Si on parle de la série « Tel Aviv on Fire » c’est qu’il bosse sur le tournage de la série en tant que « traducteur » pour des dialogues. Tous les matins, il traverse le même check-point pour aller travailler à Ramallh, mais un beau jour, il se fait arrêter par un officier israélien. Pour s’en sortir il prétend être le scénariste de la série. Le soucis c’est que l’officier Assi est un fan de la série du moins sa famille. Pris dans son propre piège Salam se voit infliger un scénario par Assi.
Même si on voit quelques décors à l’extérieur, le film se déroulera énormément dans le studio de la série et pour bien nous mettre dans l’ambiance du film. On nous met directement dans le bain avec une scène de la série, nous faisant penser au feu de l’amour. Je donne l’exemple des feux de l’amour, car on retrouve un peu le charme de ses feuilletons avec un côté très kitch quand tu vois la colorimétrie des scènes sur la série avec des couleurs très claires. Le kitch est aussi présent dans les discussions ou la c’est digne de ce genre de feuilleton, puis dans la réalisation avec énormément de champ contre champ.
Rappelons aussi que la série fictif Tel Aviv on Fire c’est une sorte de série d’espionnage qui parle un peu de ce fameux conflit vu qu’il se passe en 1967 et 1967 si on regarde bien c’est peu de temps avant la guerre des six jours. Pour faire ce feuilleton fictif, Sameh Zoabi s’inspire d’un feuilleton égyptien qu’on considère comme patriotique « Rafat El Hagan"
Une autre vision de ce conflit
On le voit bien, Tel Aviv on Fire a un concept sympathique et ce concept il arrive à tenir jusqu’au bout, grâce à la très belle performance de Kais Nashef qui joue Salam dans le film qui lui a permis d’avoir le prix d’interprétation au festival de Venise. On prend énormément de plaisir à Suivre Salam de voir au début qu’il s’occupe de juste corriger des dialogues. Il a sa petite vie et c’est plaisant à le suivre.
Dans le déroulement, on est sur un film extrêmement divertissant avec des événements qui s’enchaînent assez facilement, quand arrive le moment ou il se fait arrêter lors d’un checkpoint, quand il devient véritablement scénariste. On ne ressent pas vraiment de longueur surtout venant de l’humour, car on ne rigole pas par les dialogues, mais par des situations qui ne sont pas censées être drôle, car le sujet est sérieux, mais on arrive à en rigoler.
En plus de faire un film divertissant, Sameh Zoabi, à créer un véritable moment de tension avec le passage lors du checkpoint, on ressent toute la pression que peut ressentir Salam. Ces passages sont aussi un moyen de montrer la situation à Jerusalem, très stressante avec l’armée très présente. Comme je le disais c’est aussi des moments très drôles, quand on voit toute une population à fond derrière ce feuilleton, quand on voit l’officier Assi qui est à fond en imaginant les scènes pour le scénario ou alors quand on voit Salam en manque d’inspiration qui pioche dans ce qu’il voit et entend pour avancer dans son scénario.
Tel Aviv on Fire c’est le genre de film ou le concept s’épuise, mais la différence avec les autres films c’est qu’on a toute une intelligence dans son écriture. On ne passe jamais trop de temps sur une scène et il y a une proposition de parler d’un sujet important sous un autre point de vue. Cet autre point de vue en regardant l’écriture et le tournage d’une série TV rend le propos du film très intéressant qui mérite le coup d’oeil pour son concept assez novateur et intéressant.