Terminator par Incertitudes

1984. James Cameron n'avait encore qu'un film à son actif : Piranhas 2 qu'il reniera à cause de ses relations avec son producteur.

Sur la base d'un cauchemar fait pendant qu'il dormait, il écrira le scénario de ce qui sera Terminator. Budget ridicule au vu des sommes actuelles (6 millions de dollars), le film en engendrera 80 millions de recettes et consacrera star son acteur principal Arnold Schwarzenegger après Conan le barbare.

Cameron nous propose une vision apocalyptique de notre futur : à feu et à sang à cause de machines contrôlées par Skynet un ordinateur surpuissant. Les hommes en sont réduits à résister comme ils le peuvent. Skynet décide d'envoyer un cyborg pratiquement invulnérable dans le passé pour abattre Sarah la mère de leur chef John Connor.

En réponse, ce dernier fait appel à un de ses mercenaires qui a pour ordre de retourner lui aussi dans le passé afin de protéger Sarah Connor.

Ce qui fait la force de ce film, c'est son rythme effréné. C'est une chasse à l'homme. Un jeu du chat et de la souris entre le Terminator (Schwarzenegger inexpressif mais flippant dans un rôle quasi-muet) et Sarah Connor + le soldat Kyle Reese pendant 1h40.

Les séquences majeures étant les courses-poursuites en voiture et l'attaque du commissariat où le Terminator passera tous les agents par les armes.

Autre caractéristique du cinéma de Cameron, visible dans Abyss et Titanic, c'est son romantisme (voir la romance entre Sarah et Kyle).

Malgré le look des personnages qui fait très années 80, pour moi le film n'a pas pris une ride et conserve tout son impact. On tremble avec Sarah, on court avec Sarah et on se bat avec Sarah contre le Terminator.

Intéressant de voir, enfin, comment une femme qui n'avait rien demandé et avait une vie on ne peut plus banale, accepte son destin de chef de la résistance humaine.