J'aimerais aimer, mais non.
Non, ce n'est pas un film fasciste. Il n'empêche que c'est un divertissement qui repose essentiellement sur le nombre d'infractions aux lois des Etats-Unis que vont commettre deux robots hyperpuissants.
Se greffe sur ce noyau un transfer en paternité au profit de Schwartzie, et sinon une resucée des ingrédients qui avaient fait le succès du premier : scènes d'apocalypse, poursuite de camions, hélicoptère, explosion de semi-remorque (très important, ça), scène de début dans un bar de motard bas de plafond, et bien sûr la looongue scène finale de baston dans une usine avec de la lave en fusion. J'ai un peu l'impression d'être pris pour un imbécile, d'autant que l'univers est tout sauf vraisemblable.
Outre ces redites, les vannes et la stylisation outrancière sont l'indice d'une série déjà sur le déclin.
Et pourtant, putain, je n'aimerais pas mettre 3. Ne serait-ce que pour le personnages de Sarah Connor, amazone musclée en face de laquelle la plupart des personnages de femme forte peuvent aller se rhabiller. La performance de Linda Hamilton est à couper le souffle. Dommage.