Le 27 août 1997, l'Apocalypse selon Sarah Connor (par le biais d’une archive en pré-générique de cet épisode six), n’aura pas lieu. En effet, grâce à Sarah, John Connor est sauf et avec lui la rébellion vaincra Skynet. Sauf que badaboum, en 1998, à Livingston au Guatemala, John est assassiné par un T-800, renvoyé dans le temps par Skynet avant son effacement ! À la vision de ces premières scènes, et déjà bien échaudé par le scénario négationniste, voire révisionniste du “Terminator : Genisys”, on se pose la question suivante, est-ce que les exécutifs de chez Twentieth Century, Skydance, Paramount et consorts veulent se démarquer de la mythologie instiguée par James Cameron et Gale Anne Hurd en 1984 ? La réponse est oui, d’ailleurs le prologue ne laisse planer aucun doute, Kyle Reese, Sarah Connor, le Schwarzy gentil de “T2 : le jugement dernier”, et tous les autres, se sont cassés le cul pour rien ! En effet ce sixième opus, en voulant ouvrir de nouvelles perspectives flinguent tout ce qui a été fait auparavant. Cela s’appelle le syndrome “Halloween”. À nouvelles perspectives, nouveau titre ! Bien Sûr que non, c’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures confiotes. Aux commandes du film, Tim “Deadpool” Miller en bon petit “Yes man” a dû être muselé par les producteurs qui n’ont pas hésité à capitaliser comme les rapaces qu’ils sont sur l'appellation “Terminator”. Et tout ceci estampillé #James Cameron approved# ??? Il doit lui manquer du blé pour finir l’Arlésienne “Avatar 2”. En ce qui concerne le film, le sous-titre “Dark Fate” (sombre destin), lui va comme un gant. Le destin s’est bien assombri pour la saga et ce sixième épisode est un foutage de gueule intégral. Je fais l’impasse sur les bons SFX (en même temps avec 185 Millions $, il ne manquerait plus qu’ils soient mauvais). On veut tout effacer pour tout recommencer et pourtant le long-métrage démarre comme le film originel (tu parles d’un renouveau !). Une Terminatorette, la belle et androgyne Mackenzie Davies (“Blade Runner 2049”) est envoyée par la rébellion depuis l’année 2042 pour protéger “Dani” (Natalia Rayes), une jeune mexicaine. Et oui, les humains n’ayant rien appris de leurs erreurs, la nouvelle “Guerre des machines” aura lieu en 2042. Du coup, “Légion”, l’intelligence artificielle remplaçant “Skynet”, envoie le Terminator Rev-9 (Gabriel Luna), pour terminer “Dani”. Celui-ci est un Terminator tellement méchant qu’il s’excuse quand il fait de la casse. On ajoute à cela une Sarah Connor bien vénère en mode chasseuse de Terminators, ATTENTION SPOILER EXTRÊME qui planque son cellulaire dans des paquets de chips FIN DU SPOILER EXTRÊME, et un Schwarzy/T-800, 50% charentaises, 50% mots croisés, qui propose des binouses à ses invités (en espérant que son chèque soit conséquent) et on obtient un Actionner sans substance et sans âme, à l'image de James Cameron qui a vendu la sienne en sacrifiant ses personnages sur l'autel des sacro-saints dollars !!!!

RAF43
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le 29 janv. 2020

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