Je ne suis pas le Père Castor mais je vais vous raconter une histoire. Je me suis levé relativement tôt aujourd'hui pour aller acheter des chips (notamment à la moutarde parce qu'on n'a, je pense, jamais inventé quelque chose de meilleur dans toute l'histoire de l'Humanité. Oui, il y a aussi la tarte au citron meringuée mais c'est du sucré, pas du salé. Faut suivre un peu Jean-Michel). J'en ai acheté en quantité suffisante afin de pouvoir survivre aisément à l'Apocalypse nucléaire s'il arrive demain.
Je me suis dit, au moment d'ouvrir le paquet de chips, que c'était dommage de ne pas regarder un film en même temps, comme je n'ai rien à faire, et je suis tombé sur celui-là. J'ai lu rapidement « Martin Landau », « extraterrestres » et « gibier » et j'ai tout de suite été convaincu. Me voici donc embarqué dans l'aventure d'un film qui promet un grand moment de cinéma... ou pas. #incertitude.
On ouvre donc le film sur un gars habillé en chasseur qui fume le cigare. Il réveille son fils à moustache. Alors qu'ils se baladent au près de la rivière on voit surgir des galettes volantes qui s'accrochent au visage du père et qui ressemblent à des étoiles de mer. Ils meurent.
Ensuite, on a David Caruso, dans le rôle de Tom, qui a un short bleu du plus bel effet. Il est avec Greg, un ami. Ils sont rejoints par deux jolies nanas, Sandy et Beth, et veulent aller au lac. Greg et Sandy perdent Tom et Beth et partent à leur recherche, inquiets. Ils les retrouvent morts dans une cabane avec d'autres gens. Panique, fuite. Ils retournent à leur van et une galette volante attaque le pare-brise. L'impact est-il plus petit qu'une pièce de deux euros ?
Et Martin Landau dans tout ça ? Il voit des extraterrestres partout, il cabotine. Greg, peu de temps avant de mourir aura cette réplique culte : « J'vais toujours pouvoir faire du café ». Et puis, on a le plaisir de voir Kevin Peter Hall, le futur Predator, en alien. Il est sobre, n'en fait pas trop, il est parfait.
Les chips étaient vraiment bonnes...