Y a du mieux.

En 2012, nous avons dû subir un reboot d’une des meilleures franchises de super-héros, Spider-Man. Exit Sam Raimi et Tobey Maguire, bonjour Marc Webb et Andrew Garfield. Le premier épisode était tout simplement nul.

Qu’en est-il alors, de ce deuxième opus, qui décidait de repartir avec 3 supervillains en un seul film, ce qui avait été reproché à Spider-Man 3 ? The Amazing Spider-Man 2 n’est pas aussi mauvais que son direct prédécesseur, mais le troisième film de Marc Webb reste un bien médiocre film qui ne peut être sauvé par sa musique particulièrement réussie (une association entre Hans Zimmer et quelques autres producteurs appelée The Magnificent Six) et deux ou trois scènes d’action époustouflantes (celle avec Electro, qui utilise d’ailleurs la musique à très bon escient). En effet, les acteurs sont tous très médiocres et/ou ne correspondent absolument pas au rôle qu’on leur demande de jouer, avec un texte d’une indigence rare. C’est triste d’utiliser aussi mal Sally Field, Dane DeHaan, Colm Feore ou même Chris Cooper. Entre l’histoire d’amour à la Santa Barbara entre les deux personnages principaux et le développement des bad guys tarabiscoté et initéressant au possible car peu original et mal fichu, The Amazing Spider-Man 2 prend l’eau de tous les côtés et personne ne peut écoper aussi vite.

Loin d’être aussi lamentable que le premier opus, car beaucoup moins ennuyeux, The Amazing Spider-Man 2 est à mille lieux d’être un film ne serait-ce qu’acceptable et continue de tuer une franchise qui aurait dû encore attendre.