Par la combinaison intrigante du réalisateur du satisfaisant Pitch Black et du cocaïnomane-winner-oncle-sosie d'Emilio Estevez, The Arrival est un film de science-fiction décrivant un scientifique zélé, Charlie Sheen, détenant la preuve d'une invasion imminente des petits hommes verts, mais est étrangement mis de côté lorsqu'il révèle la bande sonore à son employeur.
Charlie Sheen (son nom dans le film est dispensable, tant le jeu d'acteur est clairement le même que dans ses autres longs métrages), ne voulant pas en rester là, décide par tous les moyens de diffuser sa découverte de par le monde. Une brigade d'acteurs inexpressifs venus d'ailleurs lui mettra des bâtons dans les roues tout au long du film, des Etats-Unis au Mexique, jusqu'à ce que Charlie tombe sur un os : un immense dispositif alien caché sous une centrale électrique mexicaine, qui vise à augmenter artificiellement la température de la Terre.
Pour poursuivre le registre de la déception, ajoutez les extraterrestres ainsi que leur technologie, dépourvue d'ambition, voire d'originalité. Seul l'appareil qui procède à appliquer une peau humaine sort du lot "imaginaire" du film.
L'affrontement final entre Charlie Sheen et les extraterrestres est fastidieux, voire inintéressant, grâce au méchant de l'histoire, aussi charismatique qu'un parpaing.
De par son manque d'ambition, The Arrival peine à séduire. En tant que film SF, il est très dispensable. A regarder pour le jeu hilarant de Charlie Sheen, perdu entre Platoon et Hot Shots.