S'inspirant des mécaniques habitulles déjà maintes fois utilisées dans le genre, The Bay se base donc sur le principe de faits réels - fictifs évidemment - jamais montrés au grand public sous peine de scandale planétaire. A vrai dire le film ne cherche aucucement à révolutionner le genre, ni à proposer un tant soit peu d'originalité, pourtant il fonctionne parfaitement et divertit autant qu'il effraie.

On aura donc du Rec, du Paranormal Activity pour citer les plus connus, mais surtout on aura une trame qui contrairement à toutes les histoires de fantômes et de panormal sorties ces dernières années, sera inspirée de la réalité et qui pourrait réellement, dans un cas de figure cauchemardesque, arriver. Encore une fois, et je le redis une fois de plus, c'est une mode perpétuelle ces temps-ci, l'écologie est le fond même de la trame, The Bay narrant la disparition totale d'une petite ville cotière suite à une catastrophe écologique et industrielle, un Tchernobyl au soleil en somme. Une petite cité touritique florissante munit d'une usine qui déverse nombre de déchets toxiques dans la baie, entraînant la mutation de parasites marins contaminant toute la flore alentour.

Utilisant à très bon escient une multiplication de points de vue, le film sombre de plus en plus dans l'horreur constante, dévoilant habilement grâce à son montage toujours plus d'éléments, tout en réussissant à garder son spectateur dans le flou. Plus l'on avance, plus l'on découvre ce qu'il se trame et dans quelle situation se trouve les habitants, et pour peu que vous soyez très craintifs des insectes ou petites bestioles en tout genre, il y'a de fortes chances pour que comme moi, vous ayez des hauts le coeur. Nous abreuvant d'informations, traitant toute la situation avec un côté très réaliste, The Bay nous procure un sentiment persistant d'angoisse et de questionnement, au point que l'on voudrait réellement chercher sur son téléphone si de telle choses existent (c'est le cas par ailleurs).

Difficile d'en dire plus, ça briserait le mystère et il serait dommage de se priver d'un petit film d'1h24 qui, si l'on à réussit à esquiver les bandes annonces, nous surprendra du début à la fin. Malgré une mise en scène uniquement basé sur des found footage ou des extraits de caméra de sécurité, le film est agréable à suivre, horrifique et ne cherche en aucun cas à modérer son propos ou à moraliser son auditoire. Mais c'est surtout sa part de réel qui vous prendra le plus aux tripes.
Florian_Bodin
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le 22 juin 2013

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Florian Bodin

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