William Brent Bell peut s'enorgueillir d'être un réalisateur qui transforme tous les projets sur lesquels il travaille en purge cinématographique, comme en témoigne sa filmographie (Stay Alive - 2005 & Devil Inside - 2012), qui ne compte que des films d’horreur à faible budget (entre 1 & 7 millions de $).
Et comptez sur lui pour ne pas déroger à la règle, après The Boy (2016), quoi de mieux qu’une banale suite sobrement intitulée The Boy : la malédiction de Brahms. Dans la droite lignée des films d’horreur pour ados, où les méchantes poupées possédées vous veulent du mal (Chucky & Annabelle, pour ne pas les citer).
Alors avis aux amateurs de Bébé Cadum® possédé par le diable et de manoir hanté, ce film est fait pour vous. A savoir une intrigue totalement balisée et prémâchée (n'en demandez pas trop, le film est adapté à son public).
Pour les autres, abstenez-vous et révisez plutôt vos classiques, cela ne pourra vous faire que le plus grand bien.