Après deux DTV, Brad Anderson, réalisateur du « machiniste » à la photographie léchée et au Christian Bale maigrelet, fait son retour au cinéma.
Bon, forcément, après les deux films qu’il vient de faire, il n’a plus de quoi se payer Bale. Mais Anderson s’en sort bien en degottant Halle Berry, un peu en retour de forme en ce moment avec ses participations à Cloud Atlas et au prochain X-men, qui assure dans le rôle principal.
Revenons-en au film. C’est clairement du quitte ou double. Soit on penche pour la série B complètement invraisemblable ou alors pour la réussite d’un thriller maitrisé. Je suis bien sur dans la deuxième catégorie.
En effet, bien qu’on soit encore loin de l’ambiance absolument étouffante du machiniste, Brad Anderson arrive quand même à maintenir son suspense. Que ce soit dès le début avec tous ces appels entrants pour le 911 ou vers la fin, quand on découvre la véritable nature du psychopathe, à coup de plans hyper rapprochés et de respirations haletantes.
Entre les deux, une vraie prise de risque (j’aime ça !), une scène ou la fille est enfermée dans le coffre de la voiture, qui dure au moins 1/2h (je pense). Ca m’a fait penser à Buried.
La fin est bien bad-ass aussi !
En résumé, on accroche ou pas. Je comprendrai autant un 2/10 qu’un 8/10, pour ma part, la balance a penché du bon côté.