Qu'il est loin le temps où Brad Anderson incarnait un mince espoir pour le cinéma de genre américain... Lui qui avait commencé sa carrière avec des petits films indépendants honorables et prometteurs tels que Happy Accidents et Session 9, travaille désormais à la pige. Il enchaîne les boulots alimentaires en se spécialisant dans la mise en image d'histoires à suspense ou horrifiques, y compris pour des tas de séries télévisées comme Fringe, principalement, mais aussi Treme et *Broadwalk Empir*e. A l'annonce d'un nouveau Brad Anderson, on a tout de même encore cette très maigre curiosité qui suffit à nous faire perdre une heure et demi en sa compagnie. C'est depuis The Machinist, son plus grand succès, et un succès immédiat, contrairement aux deux films plus anciens déjà cités, dont le "cult following" s'est bâti avec le temps, que Brad Anderson a tiré un trait sur son honneur pour garnir un compte en banque sans doute bien portant, quitte à ce que son étoile sur le walk of fame hollywoodien trace sa route au loin. Les fans de The Machinist, jadis nombreux, ont désormais oublié jusqu'au nom du réalisateur de ce film...lire la suite de la critique.