Abigail fait de la peinture ...

The Call film passé quasiment inaperçu cette année, mettant en scène la belle Halle Berry et la jeune Abigail Breslin qui gagne visiblement en qualité d'interprétation.

Je ne connais absolument pas ce réalisateur, néanmoins le film m'intriguait, d'une part car il proposait une sujet intéressant. Pour être honnête je dois bien avouer que j'ai aimé, même si en toute objectivité le film comporte des maladresses notables. Mais je reviendrais sur les points noirs après avoir souligné l'excellente première partie du film et les quarante premières minutes, qui elles sont pour le coup jonchées de bonne idées.

Nous présenter l'envers du décors du 911, est une riche idée qui est d'ailleurs ici bien exploitée et mise en scène. Le réalisateur semble s'être beaucoup attaché à mettre en scène cette première partie qui sert d'ouverture au film, puis il en va de même pour la suite des péripéties. Tout s'enchaîne vite, c'est rythmé, une vraie course contre la montre à l'instar de l'intrigue principale.

Seulement voilà, dès lors que la fin arrive, le film perd en crédibilité. Difficile ici de ne pas spoiler, mais pour ma part je vois la fin du film comme une sorte de revanche fantasmée envers tous ces psychopathes. Ça m'a plutôt bien plu, du moins le message, même si il est évident qu'un tel aboutissement entrave la qualité de la première partie.

Côté technique c'est assez basique, beaucoup de travelling et de très gros plans, des idées assez bonnes étant donné les circonstances du thriller. Pour ce qui est du casting on ne notera pas de prestations incroyables, mais tout de même une petite mention à Halle Berry et Abigail Breslin qui insufflent beaucoup de prestance à leurs rôles respectifs.

Alors The Call c'est sommes toutes assez sympathique, intéressant et haletant, un vrai thriller pourtant gâché par un fin réalisée de façons bâclée et un peu trop clichée. 7/10 tout de même car l'ouverture et la première partie du film méritent le coup d'oeil.