The climb défile à la vitesse d’un sprint final alors qu’on le voudrait sans fin tant il est réjouissant. Il fait du bien sans bons sentiments et excelle tant sur le fond que sur la forme. Je dirais même qu’il s’agit là d’un morceau de bravoure cinématographique qui allie avec brio efficacité dramatique et efficacité esthétique. La mise en scène est fabuleuse, d’une grande maîtrise, les dialogues, grinçants et piquants sont d’une réelle finesse, les personnages jusque dans les plus secondaires sont toujours habilement construits et apportent tous une excentricité à ce récit burlesque.
Dans « the climb » l’espace est vaste. L’intelligence de la caméra et la théâtralité de la mise en scène confèrent une profondeur et une richesse au cadre qu’on a le sentiment d’enlacer pleinement. L’effort porté sur la mise en scène permet égalent au réalisateur de faire danser sa caméra dans de nombreux plans séquences chorégraphiés avec virtuosité.
Gros coup de cœur également pour les transitions et la bande originale qui fait la part belle au français ! Pour un premier film, voilà une œuvre fort bien maîtrisée ou la tendresse et le loufoque s’entrecroisent en permanence.
Un premier film réjouissant d’un réalisateur à suivre !!