Trop de complexité tue la complexité
On aurait voulu croire que Nolan avait trouvé son rythme de croisière avec TDK, mais il s'est emprisonné dans le syndrome Spider-Man 3 : trop de personnages, trop de situations différentes, trop peu de temps pour tout développer et au final un film brouillon avec un propos un peu foireux.
La complexité de TDK collait bien car tout provenait de la même source, du même personnage chaotique qui justifiait le bordel ambiant. L’incapacité relative de Nolan à gérer des intrigues complexes avec beaucoup de personnages forts commençait déjà à se voir dans Inception et son ambition au final décevante. Avec TDKR, on en a désormais la confirmation.
Reste un film qui fait ce qu'on lui demande : du charisme, de l'action, de la foulachedé, des dialogues masturbatoires accrocheurs même si on a parfois l'impression de revoir des bouts de Batman Begins.
Ah, et faites des pompes, apparemment ça fait repousser les muscles détruits et le cartilage des articulations...