The Dark Knight Rises par Enlak
Huit ont passé, durant lesquelles la police est parvenue à arrêter la pègre qui sévissait. Grâce à Batman, mais c’est le nom de Harvey Dent que Gotham retient. Batman, lui, a du laisser la ville, s’accusant de crimes qu’il n’a pas commit. Mais sans son costume, Bruce n’est plus rien, et il vit terré dans son manoir. Batman comme Gotham vivent dans le deuil, et avec des mensonges conçus pour les aider, mais la vérité finit toujours par ressurgir.
Quand un nouvel ennemi apparaît, Gotham appelle Batman à l’aide, et il est forcé de réendosser le masque. Mais le peut-il encore ? Il boite et il est sévèrement diminué. Qu’importe il est prêt à se sacrifier une nouvelle fois, prêt même à faire le sacrifice ultime, celui de sa vie.
L’ennemi n’est pas n’importe qui. Bane, un criminel de guerre lié à son ancien mentor, qui veut détruire Gotham comme cela était déjà prévu. Pour le vaincre, Bruce devra trouver une nouvelle force en lui pour se relever. Et de commencer à se demander pour la première fois quelle pourrait être sa vie sans le costume.
Comme le joker avant lui, Bane utilise la violence, l’avidité et la colère des citoyens pour créer le chaos. Mais le chaos est ici bien plus immense, et Batman devra compter sur tous ses alliés dont l’aide sera plus que jamais capitale: Gordon, Fox, et un jeune policier courageux qui commence à comprendre que l’on ne peut pas toujours suivre les règles. Et s’associer avec une redoutable voleuse qui porte comme lui un masque.
Le film a de multiples clins d’œil aux précédents volets, et notamment au premier, comme un retour aux sources au moment ou la légende s’achève.
Action impressionnante et réaliste, combats épiques, émotions, psychologie, scénario avec quelques révélations, suspens haletant, légères touches d’humour, c’est de nouveau une parfaite maîtrise de la mise en scène tout le long du film, et un mélange réussit entre qualité et divertissement.
Ce troisième volet conclue à merveille cette trilogie, ou jamais super héros n’aurait été si perturbé, jamais film aussi sombre et époustouflant.