Blousons noirs.

Comme souvent dans le cinéma d'exploitation c'est l'imagerie du film qui attire. Celle ci joue sur une bande de vilains garçons et filles à moto. Ces motards arborent sur leurs casques une tête de mort et au dos de leurs blousons noirs est inscrit the living dead, donc aucun doute n'est possible se sont de vrais méchants. Enfin ça c'est ce que le film voudrait faire croire, car la violence de cette bande se résume à faire peur à des mères de famille qui promènent tranquillement leur landau, ces blousons noirs effraient la population local en faisant rugir leurs motos dans les rues de cette petite ville. Ils tyrannisent tout le monde, du boulanger qui passe dans la rue avec une corbeille de pains, au peintre installé sur un escabeau en plein milieu de la place, il va peindre un fil éclectique semble t'il ????? En tout cas il est placé par chance juste à coté d'une pile de cartons qui amortiront sa chute, c'est vraiment du bol. C'est gentillet tout ça il faut bien le reconnaître. L'ouverture avec cette musique et ces motos qui roulent, faisant une chorographie dans un paysage embrumé est pas mal. Mais le plus beau réside dans ces casques à la tête de mort qui ont un vrai esthétisme 70. Dommage que l'histoire ne soit pas là enfin elle patine grandement. On mélange la sulfureuse réputation des blousons noirs avec un peu de surnaturel et voilà le scénario de psychomania. C'est pas vraiment prenant et ça a tout de même l'apparence d'un gros ventre mou tout ça, mais ça se laisse regarder. Et bon je dois bien avouer que c'est le look de ces motards qui m'a le plus emballé. Quoi que certains plans ne soient pas dégeu, il y a une vraie sensation de vitesse par instant. La violence n'est pas vraiment là et quand il y a des meurtres on ne les voient pas. Le film aurait pu être bien meilleur qu'il n'est c'est une évidence, mais en ce qui me concerne l’esthétisme m'a séduit.