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Unplugged
J'aime ce cinéma unplugged, fiction quasi documentaire. The Florida Project colle à la vie quotidienne d'une maman et sa fille. La caméra est à la hauteur des 1m20 de la gamine et la suit dans les...
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le 1 févr. 2019
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La face cachée de Disney
Le gros coup de poing de cette fin d’année ! Vu en avant première pour l’anniversaire du Max Linder.
Sean Baker ne m’est pas inconnu, en effet il y a deux ans j’ai pus voir son premier film ( tourné à l’iphone) sur deux transexuel black dans un quartier paumé aux états unis. « Tangerine » était trash , vulgaire, sans aucune retenue mais finalement très touchant dans le portrait dépeint.
« The florida project » reprend cette énergie dans un moule un peu plus soft ( moins trash du coup ) mais toujours vulgaire ! L’actrice principale ( la gamine) a un langage très chargé en gros mots et une gestuelle à base de doigt d’honneur.
Comme pour « Tangerine » , le portrait dépeint est celui-ci de l’Amérique pauvre, celle qui vit à côté de Disneyland mais qui ne peut y aller. Pourtant symbole de l’enfance américaine, plein d’enfant y rêve d’y aller mais en peuvent pas !
On nous propose avec un ton léger de partager cette pauvreté mais pas de s’en plaindre mais plutôt de la montrer sous un regard chaleureux et comique ! Bien sur en gardant un petit goût salé en bouche !
On parle quand même de misère extrême surtout représenté par le personnage de la mère , monstre d’égoïsme , et surtout incapable d’être une mère. Quelques séquences sont assez choquantes moralement ! La maman enchaînant connerie sur connerie !
On sort pourtant de « the florida project » avec le sourire et une pêche d’enfer !
Dur à la surface , doux et chaleureux à l’intérieur ! Une pépite piquante !
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Créée
le 13 déc. 2017
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