Lorsqu’on regarde The Game, les références les plus évidentes qui nous parviennent sont sans doute le cinéma d’Alfred Hitchcock, ou encore Total Recall de Paul Verhoeven. Tout d’abord dans le choix du setting principal : San Francisco, la ville de l’obsession, immortalisée à jamais dans l’imaginaire cinématographique grâce à Sueurs Froides. Ses rues pentues arpentées par le tramway, ses villas côtoyant le district financier ainsi que la baie (et son fameux pont qu’on ne présente plus)… c’est toute une imagerie luxueuse qui est convoquée d’emblée !
L’idée de prendre Michael Douglas pour incarner Van Orton est également dans cette mouvance, campant de nouveau un personnage riche et imbus de sa personne (tel Gordon Gekko dans Wall Street d’Oliver Stone). Le personnage sera donc entraîné dans une spirale infernale, au moment où une mystérieuse marionnette et une clé lui seront remis au pas de sa porte. Le début d’un jeu de piste (à la fois pour le spectateur, mais aussi pour le protagoniste) extrêmement ludique. Une grande énigme sous forme de poupée russe, insaisissable et et hyper prenante !
Notre critique complète ici : https://linfotoutcourt.com/critique-the-game-david-fincher/