Pourquoi "The Gorgon" vaut le détour !

Au cinéma comme ailleurs, on peut toujours mieux faire, bien sûr. Mais ici, dans ce film, pur produit de la Hammer, on peut reconnaitre que la réalisation de Terence Fischer, très soignée, sait nous plonger dans une ambiance étrange et envoutante. Un mystère qui plane et qui nous promène dans des décors fascinants, dans lequel on aimerai se perdre … On y croise alors et avec grand plaisir l’inquiétant Peter Cushing et aussi la belle Barbara Shelley que j'aime depuis l'enfance. Et puis arrive le Grand Christopher Lee, affublé d’une perruque dont il aurait pu se passer peut-être… Le tout arrosé de la musique et des chœurs féminins orchestrés avec grâce par l’immense James Bernard dans un score impressionnant et innoubliable. Au final c'est tout une ambiance, des lumières et une Gorgone qui saura nous surprendre au final ... Magaera, la Gorgone du film, c’est Prudence Hyman, qui fut danseuse de ballet Russe, devenue actrice pour la Hammer et qui la, compose un monstre saisissant ! Aujourd'hui le cinéma d’horreur peut encore être original et fameux parfois. Mais il a tendance à se standardiser, voire à se formater pour ne plus servir qu’à vendre du pop-corn à des ados très dissipés. Alors un retour au temps d’un ciné artisanal et ciselé, qui vous entrainera dans des décors somptueusement éclairés, à la découverte des sombres mystères, accompagnés avec fougue et sérieux par des comédiens devenus mythiques, moi , qu'est-ce que vous voulez, j’en redemande !