Rocambolesque et survitaminé !
1h40 c'est le temps de faire un Paris - Mâcon en TGV, soit environ 400 kilomètres. Court me direz-vous...et bien c'est le temps qu'il faut consacrer pour regarder The Grand Budapest Hotel.
Anderson déforme l'espace temps avec ce film, comment caser autant de chose en 1h40 ? Impossible pour le commun des mortels mais pas pour Anderson.
Film épileptique, on avance à la vitesse de la lumière à travers l'histoire d'un maitre d'hôtel et de son Lobby Boy, où rien ne leur résiste. Entre drôlerie et dialogues formidablement écrient, rien ne peut arrêter cette doublette charismatique et drôle.
Style particulier, du 4:3 au 16:9, le spectateur à l'impression de remonter le temps, de monter et de descendre, de reculer et d'avancer. Anderson est particulier et il le montre avec ce film au casting digne d'un Ocean's (presque !).
A peine arriver a Mâcon, il faut déjà sortir d'un film qui aura défier les lois du temps, un film particulier, avec une forte identité, ce film marque par sa particularité sans pour autant frôler le génie. Dans la voiture en sortant de la gare de Mâcon il reste encore des scènes en tête notamment.........ne spolions pas, la surprise n'en sera que plus savoureuse.
Un 7 des familles pour un film qui ne sait pas !