The Greatest Showman est un film, que je ne suis pas allé voir au cinéma le jour de sa sortie mais que j’ai vu et que j’ai assez bien aimé. Ce film, réalisé par Michael Gracey, est un genre de biographie musicale qui se laisse facilement voir et qui vaut la peine d’être vu.
Ce film s’inspire du personnage de Phineas Taylor Barnum. Ce personnage historique, qui a fondé le cirque Barnum en 1871, est un homme qui a grandi dans la misère durant sa jeunesse, ce qui n’est pas tout à fait vrai quand on lit sa biographie. Infortuné et fils de tailleur, il a perdu son père quand il était encore un enfant et a du se débrouiller tout seul pour pouvoir survivre et vivre à une époque où travailler était le seul moyen lucratif. Il s’engage dans la grande aventure du rail américain où il y travaille pendant plusieurs années. 25 ans plus tard, Phineas retrouve la femme qu’il aime depuis toujours : Charity Hallet. Evidemment, le scénario n’est pas en lien avec la biographie de Phineas Taylor Barnum mais là n’est pas le problème du film.
Avant que Phineas ne fasse ses débuts dans l’industrie du cirque, le film nous montre comment cette idée lui est venue à l’esprit. Au tout début du film, on nous montre son apogée et puis dans un glissement de caméra on repart à ses origines, quand il était encore un enfant. Après avoir rapidement entrevu sa jeunesse, on arrive à sa vie de famille. À la fois un père et un mari fidèle, Phineas essaye tant bien que mal de subvenir aux besoins de sa femme et de ses deux filles. Et puis finalement, alors que tout semble être perdu, Phineas trouve la solution : créer un spectacle magique, vivant et sensationnel.
Dans la réalisation de ce film, les décors sont bien rendus et ancrés dans les années 1870. Les costumes sont pour la plupart plus ou moins réussis tandis que d’autres laisse à désirer (comme par exemple, les robes de Charity qui change plusieurs fois). Les costumes des gens du cirque sont colorés, flagrants mais pas mauvais. J’en arrive à la musique du film : John Debney, Benj Pasek et Justin Paul nous livrent des chansons envoutantes et enivrantes du début jusqu’à la fin, sauf Never Enough qui pour moi n’est pas la meilleure chanson.
Un casting des plus réussi : Hugh Jackman dans le rôle principal, « le prince des charlatans », est tout simplement grandiose. La seule partie du film qui était osé, c’est d’avoir voulu jouer sur son ancien rôle de X-Men (Wolverine). Le moment où il entre dans le bâtiment en feu pour sauver Phillip Carlyle n’est pas sans raison, si ce n’est pour nous dire « mais non voyons, c’est Wolverine l’immortel, il ne risque rien ». Dans le reste du casting, Michelle Williams dans le rôle de Charity Hallet est juste bien ni plus ni moins. Zac Efron dans le rôle de Phillip Carlyle n’est pas mauvais. Il suffit juste d’un seul regard et il tombe amoureux d’une fille. Ce genre de chose a-t-il déjà marché dans la vraie vie ? Rebecca Ferguson dans le rôle de Jenny Lind est juste quelconque. Personnellement, j’aurais préféré que ce soit Anne Hathaway qui soit choisi pour le rôle. Et puis enfin, Zendaya joue un rôle qui lui va bien, c’est-à-dire une fille qui ne se sent pas à sa place. Quant au reste du casting, je n’ai rien d’autre à dire.
Si effectivement, Michael Gracey confirme le développement d’une suite je serai assez curieux de savoir quelle serait son idée de scénario, mais pas forcément intéressé ou même emballé à l’idée d’aller voir cette suite. Ce film se suffit à lui seul.
Pour conclure, ce film est loin d’être mauvais. En général, je ne suis pas un grand fan des comédies musicales mais je ferai une exception pour ce film. En résumé ce film comporte : un scénario plus ou moins en lien avec l’histoire de P.T Barnum, une réalisation juste parfaite, un casting plutôt bien choisi et des chansons rythmées. Au final, un film qui devrait plaire à la plupart des gens. D’où la citation à la fin du film « L’art le plus noble est de rendre heureux ».