The Green Hornet par Maqroll
Joli pastiche des films de super héros, The Green Hornet (on se demande pourquoi ne pas avoir traduit le titre en français, Le Frelon vert, ça n’aurait quand même pas fait trop ringard, si ?) déroule sur un rythme échevelé pendant près de deux heures les actions d’éclat des deux pseudo justiciers qui finissent par arriver à leur fin et confondre les horribles méchants qui régnaient sur la ville… Malheureusement, le scénario est un peu trop répétitif pour mériter plus qu’un succès d’estime. Et surtout, si Michel Gondry n’a rien perdu de sa créativité, de son humour ou de sa virtuosité technique derrière la caméra, où est passée cette délicieuse poésie qui faisait tout le charme de Eternal Sunshine of the Spotless Mind ou Be Kind Rewind ? Où sont passées cette qualité et cette profondeur de réflexion qui nous plongeaient dans des songes émerveillés ? Bon, en nous livrant ce petit divertissement, Gondry prouve qu’il est toujours vivant et en bonne santé, mais il nous doit une revanche au niveau de la qualité…