The Impossible par Hugo Harnois
Une erreur de parcours peut arriver à tout le monde, et même au grand Ewan McGregor. Le 26 décembre 2004, l'un des plus grands tsunamis ravage la Thaïlande (enfin, les touristes aux vues du film). The Impossible rend hommage à ces victimes en soulignant que c'est une histoire vraie, de vraie.
On commence avec l'image type des parents modèles, pleins aux as, qui emmènent leurs trois marmots dans une résidence cinq étoiles, vue sur la mer, et tout le tintouin. Jusqu'à ce qu'une méga vague déferle sur le continent en emmenant tout sur son passage, y compris le bonheur artificiel de cette famille parfaite.
On continue avec une vision totalement américanocentrée, comme si cette catastrophe n'avait touché que ces pauvres touristes. Trop pathétique et larmoyante (summum du cliché avec la scène des retrouvailles), cette histoire n'est qu'un prétexte pour installer un suspens dans le récit, et finit par être à la limite du mauvais goût.
On termine par un bilan simple (à la hauteur de l'oeuvre me direz-vous) : The Impossible fait preuve d'un manque total de psychologie, où seul compte le choc des images. En un mot, plat.
Alors Ewan, retourne faire tes petits films indépendants aussi discrets que subtiles, ils te ressemblent tant.