Il était une fois en Amérique ! Il était une fois des Parrains... Il était une fois un grand cinéaste qui voulait comme un affranchi échapper au temps et, à nouveau, faire un grand film sur la pègre, les systèmes maffieux. Il voulait peut être rivaliser avec Coppola ou Leone ou, tout simplement, au regard de sa carrière prestigieuse, avec lui même.
Il réunit autour de lui de nombreux acteurs qu'il adorait et qui avait contribué à sa gloire. Le problème !... Il avait oublié que ces comédiens prestigieux si flamboyants dans leur jeunesse ne brillaient plus. Pourtant la narration était réussi, les cadrages, les techniques cinématographiques employées maîtrisées. Cela aurait pu marcher si...
Malgré le métier, la chirurgie esthétique, les retouches numériques et le talent des maquilleurs(euses) on avait l'impression d'être dans un EHPAD. Un EHPAD MAFFIA !
Comment faire jouer des acteurs de plus de 75 ans en les faisant passer pour des types de quarante ans, trente ans, vingt ? Ce n'est tout simplement pas possible.
Il manque dans ce film l'éclat de la vie, l'éclat de la jeunesse. La fougue, l'insouciance, la folie, les coups de sang, l'envie de jouer, la manière de se mouvoir quand on est jeune... Voilà les grands absents d'une pellicule qui sombre et s'enfonce lentement dans une énorme piscine de fond de teint !