Un bon Roi.
The King of Staten Island est plus sérieux qu'il n'en a l'air. Néanmoins, sous ses airs graves et ses sujets profonds, c'est follement optimiste. J'apprécie tout particulièrement l'image finale,...
Par
le 24 juil. 2020
17 j'aime
5
C'est vrai que je n'ai toujours pas compris le titre : le KING de Staten Island.
J'ai dû manquer quelque chose car il est le roi de rien du tout. Pas roi de son quartier, pas roi de ses potes, pas roi dans sa famille, il n'est même pas roi de lui-même tellement il part en sucette.
Cela étant, ça ne m'a pas empêché d'apprécier le film et ce mec un peu perdu car il n'a toujours pas fait le deuil de son père. Un peu" jemenfoutiste" sur les bords, il reste sympa, sociable (malgré ce que les autres commentaires disent) et marrant. Il est resté bloqué à un âge où on peut se permettre de rêver et de glander avec ses potes sans aucun incidence dans la vie. Sauf qu'à un moment, il faut se réveiller pour avancer et arrêter de procrastiner ou de se trouver des excuses (le fameux restaurant tatouage).
Voilà, pour moi, c'est l'histoire d'un post-ado coincé dans un corps d'adulte qui n'est toujours pas arrivé à maturité à cause du décès de son père qui fait barrière. Bloqué à un âge où on peut se "permettre" de glander et d'imaginer sa vie sans conséquence derrière car les parents sont là. Toutes les responsabilités d'adulte il les refuse en se cachant derrière des excuses.
Sauf que la maturité et le deuil ça se cherche et c'est ceux à quoi ce film sert, une quête intérieur. Toutes ses péripéties vont l'amener à sortir de sa bulle auto-centrée et s'ouvrir (comme lui dise pas mal de gens). Je pense que la scène de fin illustre très bien l'aboutissement de Scott : Le sourire aux lèvres, les yeux tournés vers NY, l'avenir est clair et devant lui.
Bon par contre, Judd Appatow a tenté de le rendre encore plus attachant en lui attribuant des problèmes psy. que j'ai trouvé poussifs, inutiles et clichés pour capter le personnage. Soit disant il aurait des problèmes psy le rendant associable... Ce ne sont que des excuses toutes trouvées dans lesquelles il se conforte pour ne pas aller de l'avant. Il a des amis, une famille, une petite amie il est juste jemenfoutiste et branleur. Au final, il n'a aucun problème à part sa maladie de Chron.
Sinon le film se regarde même si un peu long sur pas mal de chose le rendant très ennuyant à regarder d'où le 6.
Créée
le 1 mars 2021
Critique lue 91 fois
D'autres avis sur The King of Staten Island
The King of Staten Island est plus sérieux qu'il n'en a l'air. Néanmoins, sous ses airs graves et ses sujets profonds, c'est follement optimiste. J'apprécie tout particulièrement l'image finale,...
Par
le 24 juil. 2020
17 j'aime
5
Scott est un jeune homme de 24 ans, qui ne s'est jamais remis de la mort de son père, pompier, dans les attentats du 11 Septembre. Il est comme bloqué depuis lors, vivant comme un adulescent, à...
Par
le 22 nov. 2020
7 j'aime
On n'est pas obligé d'être un fidèle de Judd Apatow, et l'on peut même l'avoir ignoré des années durant, pour de bonnes et de mauvaises raisons, et sortir en grande partie enthousiaste de The King of...
le 25 juil. 2020
7 j'aime
Du même critique
Cette série est passée de la note de 8 à 5 en 5 épisodes. Sachant que ma note vient essentiellement du jeu d'acteur de Bryan Cranston qui porte toute la série. Le deux premiers épisodes, très bien...
Par
le 25 mars 2021
5 j'aime
1
Aucune description de l'environnement et de l'ambiance voire très peu. Nous n'avons juste pas l'impression d'être dans le futur. Peut-être qu'on début il se livre à de vagues descriptions mais cela...
Par
le 7 juil. 2019
5 j'aime
L'histoire est plutôt sympa avec une ouverture vers un troisième volet mais le reste c'est du réchauffé. Même style et même découverte des planètes en mode parkour pas vraiment réaliste, fainéant...
Par
le 3 juin 2023
2 j'aime