(ultra) Light my fire
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Robert Eggers voudrait plonger ses spectateurs dans une "histoire hypnotique et hallucinatoire ". Il s'en donne les moyens techniques en produisant un noir et blanc splendide obtenu sur pellicule 35mm avec des jeux de lentilles et de filtres datant des années 30. Il utilise aussi le format 1.20 du début du cinéma sonore avant qu'il ne se standardise au 1.33
On peut être plus circonspect quant à la direction d'acteurs qui a surtout pour projet de faire briller Willem Dafoe et Robert Pattinson en leur demandant de cabotiner à qui mieux mieux sur des dialogues d'humiliations et de disputes assez convenus. Ils ne sont en effet pas aidés par un scénario accumulant des imageries disparates (mythologie grecque, histoires de pirates et vieux loups de mers solitaires) sur deux pénibles histoire de mauvaise conscience : Ephraim Winslow a laissé mourir son contremaitre dans les grandes forêts canadiennes et Thomas Wake, pour se venger de n'avoir jamais navigué, rend fou ceux qui tenteraient de percer à jour son secret. Les mouettes auront le dernier mot; c'est dire si tout cela est assez vain.
Controversé lors de sa présentation à la quinzaine des réalisateurs à Cannes, le film obtient le prix du jury au Festival du cinéma américain de Deauville en 2019. Voir critique ici avec un autre film performance : The climb
Créée
le 16 sept. 2019
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