Un phare faramineux d'ennui

Film grotesque et infantile en noir et blanc, The Lighthouse est un des plus beaux échecs artistique de cette fin d' année.
Un film grotesque, je le répète et l'assure.

Devant nos yeux, oui vraiment un film qui se veux arty, un film d'art et d'essai, d'art, car Willem Dafoe y fait des pets. Passionnant... Un film d'essai car Robert Pattinson s'y adonne à la masturbation. Sidèrant...
Un film fantastique rythmé, entre deux ivresses, par le bruit des sirènes, et qui n'effrayera personne.

Pour le reste, il n'y a rien. Absolument rien. Le vide sidéral.
L'ennui, lui, crève l'écran.

Film sidérant de médiocrité et d'essbrouffe, " The Lighthouse " est surtout bourré de références pour un résultat insupportable et vain.

Son degré de prétention irréel, et sa narration recroquevillée sur sa technique, ultra esthétisante, épaterons le bourgeois bobo non-cinéphile facilement impressionnable, mais laisseront de marbre le spectateur attentif et exigeant du 7ème Art.

Basé sur un scénario et une histoire de deux personnages cloîtrés dans un phare, le spectateur est invité à attendre un début de narration, de cohérence qui ne viendront pas.

Au palmarès de la bêtise, les scènes d'onanisme de Robert Patinson, affublé d'une moustache à la Pancho Villa, et le jeu grandiloquent et ronflant de Willem Dafoe ( qui reste pourtant un grand comédien ) finissent d'achever ce navet terrifiant ou seules les mouettes auront le dernier mot.

N'est pas Murnau, David Lynch, Roman Polanski et Stanley Kubrick qui veux...Un film est une construction formelle et narrative, et ici le film ne tiens que par son atmosphère, il patine et ne va, ni n'abouti nul part.

Les spectateurs suppliciés, quittent la salle, soulagés, et moi avec.