Etre seul ou être en couple. Question intransigeante, qui mérite un sacrifice peut être définitif. Mais est-ce que cela en vaut vraiment la peine ? Dans son questionnement dystopique où les célibataires ont 45 jours pour retrouver l’amour sous peine d’être métamorphosés en animaux de leur choix, Yorgos Lanthimos cultive sa singularité, son style à la fois rigolard et grinçant, émouvant et...
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Lapin mécanique
Je partais avec un sentiment assez contrasté avant de voir ce Lobster, à l’image de mon expérience de deux autres films de Lanthimos, enthousiasmé par Canine et rebuté par Alps, le cinéaste grec réalise donc son projet à l’international avec une accroche pour le moins originale et folle. D’ailleurs...
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L'amour est une chienne pour l'homme
Sus aux célibataires et sus aux veufs ! Voilà donc que la société ne tolère plus les gens seuls, s’ingéniant désormais à recaser manu militari les âmes en peine, esseulées ici bas. Celles-ci, envoyées dans des hôtels transformés en clubs de rencontres (forcées), ont 45 jours pour trouver chaussure à leur pied sous peine d’être transformées en animal de leur choix. Un chien par exemple, ou un...
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« La mort est la sœur de l’amour »
« Ce n'est pas le rince-doigts qui fait les mains propres ni le baise-main qui fait la tendresse ». Voilà à quoi me fait penser ce film : le conformisme décrié par Léo Ferré dans sa Préface, en 1956. Pour paraphraser l’artiste, je dirais que dans The Lobster, l’amour est concentrationnaire, dans les deux camps.
Car dans la société qui nous est décrite par Yorgos Lanthimos, et qui...
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Pince sans rire
J'ai tendance à croire que l'exercice de la "dystopie ironique" (soyons fous) se doit d'être court et fulgurant, à base de saillies comiques et cyniques. Un peu à l'image du pamphlet. Et surtout, surtout, ne pas se prendre complètement au sérieux.
The Lobster commence fort. L'univers drôlatique est peint habilement (l'hésitation de Colin Farrell sur sa sexualité, le frère mort...
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Lobstory
Dans un futur proche la traque au célibataire est lancée et toute personne n'étant pas en couple se voit donné 45 jours dans un centre spécialisé pour trouver l'âme soeur sans quoi il sera transformé en animal. Au travers du méconnaissable Colin Farrell nous découvrons un univers où la rencontre est forcée, où le destin n'a plus lieu d'être. Lui, qui a choisi d'être...
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Société profasciste des animaux.
The Lobster fait partie de ces films qui font les frissons de l’annonce de la sélection, quelques mois avant le festival de Cannes : un pitch singulier, un casting de rêve prêt à se compromettre, et la machine à fantasme est lancée.
De fait, toute la force du projet réside bien dans son exposition : découvrir avec le personnage les mécanismes de cette...
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Break on through.
Dans un futur aussi proche qu’éloigné de notre époque, les célibataires sont condamnés à trouver l’âme sœur sous peine d’être transformés en l’animal de leur choix. Réunis ainsi dans un luxueux hôtel au beau milieu d’une mystérieuse forêt, hommes et femmes ont 45 jours pour trouver leur moitié.
Réalisé par le jeune prodige grec Yorgos Lanthimos, auquel nous devons notamment le trop...
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Sans couple, point de salut
Il y a quelque chose de rassurant dans le constat qui est fait qu'en 2015, on peut toujours produire et réaliser des films au scénario original, voir que le public y adhère et que des acteurs connus sont prêts à mouilleur leur chemise sans avoir nécessairement le gros cachet qui va avec. C'est ce qui s'est passé pour Colin Farrel, arrondi et empâté par une bonne dizaine de kilos dans le bidon...
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Homard m'a tuer
Prometteur prologue en plan séquence – avec femme, montagnes, route, voiture à l’arrêt, bruine, pré avec ânes, balai d’essuie-glaces, pare-brise et arme à feu. Puis le passage au noir, un titre décalé et de réels espoirs surréalistes.
Vite déçus. Le récit tourne rapidement à la dystopie, presque ordinaire (on reviendra sur ce « presque »), pas vraiment dystopique d’ailleurs,...
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