Si vous attendez un film sentimental, passez votre chemin. Peu de place pour les sentiments ou les émotions, on est ici dans un univers froid, chirurgical, cynique, violent. Pas étonnée qu'il s'agisse du même réalisateur que celui du film "Canine", ce type est complètement barré ! Entre nous, son psychanalyste doit se taper de bonnes barres - ou s'arracher les cheveux, au choix - parce que les névroses d'Almodovar ou de Woody Allen à côté, c'est du pipi de chat.
Satire du célibat, portrait d'un société futuriste qui bannit les célibataires du monde des humains en les transformant en animaux, et qui désincarne l'homme en le rendant esclave de moeurs bien définis. Le film est une dystopie : sujet ô combien intéressant mais traité à mon goût avec de réelles limites (lenteur, nébulosité..). Il se compose en 2 temps : l'hôpital de la dernière chance pour les célibataires et les "solitaires" résistants. Car comme dans toutes les dictatures, il existe des résistants. Sauf que ces résistants sont tout aussi barrés et extrémistes que les dictateurs, ce qui en fait des dictateurs à leur tour.
Scènes absurdes sorties tout droit d'une redescente de LSD ou je ne sais quel produit toxique, ce qui est sûr c'est que ça laisse perplexe et songeur...
Ah oui j'oubliais (#spoiler), à la fin l'amour triomphe (enfin je crois).