Depuis ses débuts de cinéastes, il est difficile d'ignorer l'évidente sincérité qui dégage des films de Rob Zombie. Mais ses velléités se retrouvent souvent parasitées par une technique aussi fascinante que bancale et une muse aussi intrigante qu'envahissante.
De ce fait, Son Lord of Salem devient le résumé de sa filmographie, un bel objet hasardeux, frustrant et idolâtrant sa moitié, une série de tentative dont la maladresse frôle parfois risible et un conclusion aussi passionnante qu'une spectacle improvisé.
l'imperfection de ses films ne peut qu'attrister tant il s'impose comme l'un des derniers représentant d'un genre.