The Lost City of Z laissera certains spectateurs sur leur faim. Marteler l'obsession du personnage principal pour Z trouve rapidement sa limite, qui n'est pas compensée par les fils secondaires de l'intrigue, à savoir un demi-féminisme et la compassion de Fawcett vis-à-vis des indigènes, cannibales pour de bonnes raisons (c'est leur culture, ils ne le font pas par dessus la jambe, la preuve : ils mettent des petites bougies partout avant de dévorer leurs semblables). In fine, l'intrigue coule sur nous comme l'eau du Rio Verde.


James Grey étant un honnête artisan, Charlie Hunnam et Sienna Miller aussi, beaucoup d'images sont belles.

MaxBlinis
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le 25 mars 2017

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Max Blinis

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