Comme le dit si bien le titre, on m'a conseillé et j'ai regardé. Alors, je me suis mis devant ma télévision, j'ai mis le film et j'ai pris mon pied. Les Indiens culs nuls, les lances, les flingues, les pédants de la Société Géographique Royale, Fawcett (personnage réel), tout m'a été d'un goût succulant mais point mielleux. En effet, un des défauts majeurs du film est que certains passages sont trop brefs, on passe, je trouve, trop rapidement d'une chose à l'autre, et parfois, l'inverse. Néanmoins, vu la durée déjà correcte du film, ce défaut s'explique aisément et je n'en tiendrais pas tant rigueur au réalisateur, que je ne connaissais pas et que je trouve somme toute bon.


Une scène mémorable où le doute subsiste, c'est quand Fawcett et son ami Cosbin (si je ne m'abuse) sont dans la forêt et une musique d'opéra se lance. Tout d'abord, avec la mise en scène, je me suis dit : "Est-ce un rêve ? ou entendent-ils vraiment la musique ?" Ce passage là m'a particulièrement marqué, tout comme le personnage de Murray qui transpire le pédantisme d'homme de sciences de la capitale qui ne va jamais sur le terrain. Néanmoins, malgré ce double-jeu du personnage, un fait m'a fait me dire que là, le réalisateur poussait le personnage un peu trop loin et que donc, Murray perdait de son charme.


Je parle évidemment du passage quand Murray se fait "renvoyer" à cause de sa blessure et qu'il souille les provisions de ses compagnons de voyage, avec de l'huile au début, et de la paraffine quand ils reviennent à Londres.


Les scènes sur la Première Guerre Mondiale sont judicieuses, et changent du classique grâce à l'attaque un peu particulière que Fawcett reçoit sur la fife.


Avant de terminer, j'ai grandement apprécié le personnage principal, son rêve un peu fou mais où néanmoins il ne perd jamais courage, et ce contre vent et mère. Un dernier point, le défaut majeur (mais c'est selon ma conception) : la fin. De nombreuses rumeurs ont tourné autour de ce que Fawcett était devenu : avait-il trouvé Z ? Avait-il péri ? Le film fait le choix que je n'aurais pas fait. Tant pis, ce n'est pas moins qui l'ai produit ni écrit, je ne me plaindrais pas.

Mr_Winston
8
Écrit par

Créée

le 3 mars 2021

Critique lue 84 fois

1 j'aime

1 commentaire

Mr_Winston

Écrit par

Critique lue 84 fois

1
1

D'autres avis sur The Lost City of Z

The Lost City of Z
Vincent-Ruozzi
7

Uncharted

Avec six films à son actif en vingt-deux ans de carrière, James Gray est un réalisateur qui sait se faire désirer. Dans The Lost City of Z, Gray abandonne la jungle New-Yorkaise qu’il connaît si bien...

le 19 mars 2017

102 j'aime

12

The Lost City of Z
Antoine3
5

Ils avaient de belles fesses ces indiens

Je sors à l'intant du cinéma, que dire mis à part que c'était fort long pour ce que c'était. Je m'attendais à une belle aventure dans la jungle, à des découvertes d'anciennes civilisations, à trouver...

le 15 mars 2017

83 j'aime

7

The Lost City of Z
boulingrin87
3

L'enfer verdâtre

La jungle, c’est cool. James Gray, c’est cool. Les deux ensemble, ça ne peut être que génial. Voilà ce qui m’a fait entrer dans la salle, tout assuré que j’étais de me prendre la claque réglementaire...

le 17 mars 2017

80 j'aime

15

Du même critique

Plaidoyer pour les intellectuels
Mr_Winston
5

Intéressant, mais pas convaincant.

Je l'ai lu, je trouve que la manière d'aborder les choses de Jean-Paul Sartre est atypique, et clairement, m'intrigue (en plus, comme il était bigleux, ça m'intrigue encore plus). Précédemment,...

le 5 mars 2021

1 j'aime

The Lost City of Z
Mr_Winston
8

On m'a conseillé, j'ai regardé.

Comme le dit si bien le titre, on m'a conseillé et j'ai regardé. Alors, je me suis mis devant ma télévision, j'ai mis le film et j'ai pris mon pied. Les Indiens culs nuls, les lances, les flingues,...

le 3 mars 2021

1 j'aime

1

Les 8 Salopards
Mr_Winston
8

Tarantino fait...

Encore du Tarantino ! Toujours dans l'ultra-violence, les personnages ni fondamentalement bons ni fondamentalement mauvais, avec toujours un enjeu charmant et un de ses procédés qu'il a l'air...

le 27 févr. 2021

1 j'aime