The Master par Karim

Paul Thomas Anderson, est devenu un réalisateur que j'apprécie après le magnifique There Will Be Blood avec Daniel Day Lewis. Mais ce n'est pas pour autant que j'attendais The Master avec impatience malgré le retour de Joaquin Pheonix devant la caméra puis le sujet de l'histoire avec la Scientologie m'intéressait.

Mais c'est avant tout pour son casting qui réunit Philip Seymour Hoffman, Amy Adams et Joaquin Phoenix qui m'a attiré. Penchons nous donc sur le nouveau film de PTA.

Derrière son titre, on comprend vite qu'il parle du personnage de Lancaster Dodd (Philip Seymour Hoffman, une nouvelle fois parfait dans son rôle), Le Maître qui prêche une nouvelle vision de la vie, on voit ce maître à travers un autre personnage, Freddy Quell (Joaquin Phoenix), un ancien marin alcoolique.

Et c'est là tout le problème, car en mettant de ce point de vue, le scénario est décousu, on sait jamais sur qui on doit se concentrer, le rythme trop inégal nous fait perdre le fil. On ne sait pas si c'est une critique de la Scientologie, des médecines alternatives, de la psychanalyse, de la guerre, de la Vie ? Mais de quoi tu parles The Master ?

Peut-être de pas grand chose. Ou de tout. Certes les acteurs sont fantastiques, on a droit à de grandes scènes (notamment avec les nombreux discours de Lancaster Dodd et les tentatives de sauver Freddy), les mouvements opératiques de caméra, la fusion entre la musique et l'image comme personne. Mais le scénario n'est que cambrousse, on ne saura jamais de quoi est fait la "vérité". Surtout que le film termine sur une péripétie inattendu après nous avoir baladé pendant de longues, très longues minutes, on finit que une impression qu'il fut incapable de se décider sur le vrai sujet que voulait traiter Paul Thomas Anderson. Vraiment dommage.



Malgré un casting fantastique, des scènes parfaites et une musique très bien choisie, The Master nous fait tourner en rond pour jamais traiter son sujet réel.