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The Neon Demon, nouvel opus de NWR qui s'obstine maintenant à coller ses initiales partout dans le but semble-t-il d'en faire une marque bankable, s'inscrit dans la lignée d'Only God Forgives : comme ce dernier, il s'agit d'un conte moral s'épanouissant sous des atours d'onirisme pop qui constitue à présent la marque de fabrique de son auteur. De ce point de vue, The Neon Demon se révèle une expérience sensitive et sensorielle unique, du fait de sa photographie ultra léchée, de la composition maniaque de ses plans et du score trippant de Cliff Martinez. Si le récit démarre sur des bases simples, il s'épanouit ensuite telle une fleur vénéneuse aux pétales rouge sang. Et je vais arrêter là avec les qualificatifs et les métaphores destinés à traduire la singularité de cette expérience cinématographique.
Notons juste que le film contourne certains clichés : le personnage de Desmond Harrington (génial d'intensité) avait tout pour être le "méchant" du récit, un pervers narcissique. Il n'en sera rien. Juste un type qui fait son travail. La véritable méchante, vous n'êtes pas prêts de l'oublier, tout comme le flic expert en machette et en karaoké de OGF. C'est, à mon sens, un des grands talents de Refn : composer des personnages mémorables, jamais vus sur un écran, notamment les antagonistes dont les motivations sourdes sont tout autant moteur du récit que celles du protagoniste principal.
Créée
le 13 juin 2016
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