Widing Refn réalise surement son film le plus justifié dans ses ère glauque et maladif. Contrairement à Only God Forgive, on est satisfait d’assister à une mise en scène moins frénétique et un brin moins lourde. Ce qui permet d’éviter, en partie, de se voiler la face en se disant que l’on regarde un chef d’œuvre, alors qu’il y a sans aucun doute un problème. Le film n’évite cependant pas quelques parenthèses dans le but de choquer ou de dégoûter et de tomber dans une certaine caricature métaphorique pas forcement immersive. Malgré tout on remarquera d’autre facettes plus pertinente que celle de l’expérimentaliste :
Le visuel est une curiosité, des couleurs très audacieuses et une mise en scène qui dépasse l’intérêt d’une simple esthétique étonnante. Celle-ci parvient à marquer, à offrir une vision d’un monde irrationnel avec des instants de grâce artificiel et métaphysique, ainsi qu’a déranger d’une façon très particulière.
Ce grand atout de N.W.R fait passer la pilule ,parfois un peu grosse, tout au long de son film, même dans les scènes les plus vides, elles deviendront donc juste tape a l’œil quelques secondes.
Un film qui a tendance à se chercher un peu trop, mais qui ne reste pas non plus anodin et gratuit, on doit une grande partie de l’intérêt a Elle Fanning, tout aussi curieuse que ces images sorties d’une autre dimension.

OwenArchinet
4
Écrit par

Créée

le 13 juin 2016

Critique lue 180 fois

Owen Archinet

Écrit par

Critique lue 180 fois

D'autres avis sur The Neon Demon

The Neon Demon
Antofisherb
5

Poison Girl

Bon allez, pas d’introduction bien tournée pour cette fois, pour éviter toute confusion et parce qu’on colle des procès d’intention au film pas tout à fait pertinents, je vais commencer par quelques...

le 8 juin 2016

196 j'aime

45

The Neon Demon
Gand-Alf
5

Beauty is Everything.

Le temps d'un plan, j'y ai cru, au point d'en avoir une demie molle. Le temps d'un opening theme fracassant, me renvoyant au temps béni de Blade Runner, et dont les basses me parcourent l'échine avec...

le 20 juin 2016

194 j'aime

6

The Neon Demon
Sergent_Pepper
8

Splendeur et décadence.

La plastique, c’est hypnotique. La bande annonce, le clip, la publicité : autant de formes audiovisuelles à la densité plastique extrême qu’on louera pour leur forme en méprisant le plus souvent...

le 13 juin 2016

149 j'aime

19

Du même critique

Pieles
OwenArchinet
3

le principe de la vitrine

Une image et un casting déjantés certes, quoi qu'il est facile de cacher la simplicité d'un contenu grâce à sa présentation. C'est un peu le problème de Pieles, le film se veut décalé et novateur,...

le 24 juil. 2017

6 j'aime

Split
OwenArchinet
8

Comme un air de Shyamalan

Heureusement, la saveur du film ne repose pas sur son scénario, puisque ce dernier se montre sans grande surprise, et finalement sans suspens à couper le souffle. On appréciera quelques scènes...

le 25 févr. 2017

3 j'aime